Le risque de contamination et de complication est particulièrement élevé chez les personnes au système immunitaire affaibli. C’est le cas, notamment, des personnes atteintes de cancers et qui, comme le personnel soignant, sont confrontés à un sérieux dilemme. En cette période de pandémie de la Covid-19, une question occupe les pensées : comment assurer la continuité des soins tout en maintenant la sécurité des patients ? Pour y répondre, les centres de chimiothérapie doivent apporter certaines modifications dans leur organisation.
A propos de la prise en charge des patients…
En raison de la circulation du variant Delta, un texte sur l’extension du pass sanitaire obligatoire est adopté par le Parlement. Celui-ci renforce les mesures sanitaires dans les hôpitaux et les centres de soins. Les centres de chimiothérapie ne dérogent pas à la règle. Par conséquence, les patients, doivent, obligatoirement présenter un passe sanitaire durant leurs soins en chimiothérapie. A noter que les traitements, sont programmés à l’avance.
Le pass sanitaire est un moyen pour le patient de prouver, soit sa vaccination complète, soit un test négatif de moins de 72 h. C’est également une attestation de rétablissement de la Covid-19.
Bien évidemment, les mesures barrières restent en vigueur :
- Port du masque chirurgical obligatoire dans l’enceinte de l’établissement ;
- Règles de distanciation restent dans les espaces d’attente ;
- Hygiène des mains.
Quelles sont les conséquences pour la famille des patients ?
Les personnes accompagnant le patient, et les visiteurs, sont également soumis à de nouvelles restrictions. Le pass sanitaire ou le test négatif de moins de 72 h, devient également obligatoire. Les accompagnants doivent être âgés de plus de 18 ans. Sans ces justificatifs, l’accès à l’entrée de l’établissement est totalement impossible. Cette réglementation s’appliquera aussi aux mineurs âgés de plus 12 ans à partir du 30 septembre 2021.
Comme pour les patients, les accompagnants doivent impérativement porter un masque chirurgical et respecter les règles de distance. Le lavage des mains régulier est préconisé.
Un allégement à venir, déjà enclenché ?
On constate une nette amélioration de la situation, même si l’épidémie n’est pas encore terminée. Une amélioration visiblement liée à la vaccination massive de la population. Le taux d’hospitalisation diminue considérablement, soit d’au moins 30 % en une semaine. Moins de 2000 patients sont admis en réanimation. Des résultats qui pourront peut-être permettre au gouvernement d’envisager une levée de certaines contraintes.